Abstract
Les versets 12 à 14 du premier chapitre de l’Évangile de Jean marquent une rupture dans l’histoire de la pensée gréco-latine. L’incarnation du Verbe et la génération en tant que fils de Dieu de ceux qui l’accueillent sonnent comme une nouveauté radicale, tandis que ce qui précède, dans le prologue johannique (Jn 1, 1-18), se trouverait déjà dans « certains livres des Platoniciens ». L’enjeu de ce ...
Abstract
Les versets 12 à 14 du premier chapitre de l’Évangile de Jean marquent une rupture dans l’histoire de la pensée gréco-latine. L’incarnation du Verbe et la génération en tant que fils de Dieu de ceux qui l’accueillent sonnent comme une nouveauté radicale, tandis que ce qui précède, dans le prologue johannique (Jn 1, 1-18), se trouverait déjà dans « certains livres des Platoniciens ». L’enjeu de ce recueil est de croiser certains faisceaux de questions et de réponses à propos de ces versets en esquissant l’histoire de l’entrelacement des corpora de textes et de problèmes philosophiques, théologiques, exégétiques, anthropologiques.
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