Dokumentenart: | Artikel | ||||
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Titel eines Journals oder einer Zeitschrift: | Anabases. Traditions et Réception de l’Antiquité | ||||
Verlag: | De Boccard Éditions-Diffusion | ||||
Nummer des Zeitschriftenheftes oder des Kapitels: | 6 | ||||
Seitenbereich: | S. 33-52 | ||||
Datum: | 2007 | ||||
Institutionen: | Katholische Theologie > Philosophie | ||||
Identifikationsnummer: |
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Stichwörter / Keywords: | Albert le Grand, Michel Henry, vie, métaphysique, exégèse médiévale, philosophie médiévale, phénoménologie | ||||
Dewey-Dezimal-Klassifikation: | 200 Religion > 200 Religion, Religionsphilosophie | ||||
Status: | Veröffentlicht | ||||
Begutachtet: | Ja, diese Version wurde begutachtet | ||||
An der Universität Regensburg entstanden: | Nein | ||||
Dokumenten-ID: | 54849 |
Zusammenfassung
« Ce qui fut en lui était la vie ». Le verset Jn 1, 3-4 évoque une vie qui, dans la mesure où elle demeure dans le principe, ne serait pas soumise à la corruption. Que signifie une vie qui ne se corrompt pas ? Telle est la question inspirée de la tradition johannique qu’explorent, chacun à leur manière, Albert le Grand, dans son commentaire du prologue de l’Évangile selon saint Jean étudié ici à ...
Zusammenfassung
« Ce qui fut en lui était la vie ». Le verset Jn 1, 3-4 évoque une vie qui, dans la mesure où elle demeure dans le principe, ne serait pas soumise à la corruption. Que signifie une vie qui ne se corrompt pas ? Telle est la question inspirée de la tradition johannique qu’explorent, chacun à leur manière, Albert le Grand, dans son commentaire du prologue de l’Évangile selon saint Jean étudié ici à partir d’une édition critique en cours de préparation, et Michel Henry, dans son ouvrage Incarnation. Une philosophie de la chair, Seuil, Paris, 2000. L’enjeu philosophique consiste à prendre de la distance par rapport au couple de concepts physiques « corruption/génération », afin de les considérer plutôt unis et opposés ensemble à une vie dans le principe qui serait libérée de toute corruption. Cette « Vie absolue » est conçue à partir du concept de « verbe ». Le débat porte, par suite, à travers les enjeux noétiques liés à la théorie des idées dans le principe divin ou des implications métaphysiques portant sur le mode d’être du principe dans les théories aristotélicienne ou néoplatonicienne, sur la manière de concevoir ce verbe comme une idée ou comme un acte continu. La méthode adoptée procède à deux confrontations. Du point de vue des courants philosophiques et des disciplines, d’une part, l’enjeu consiste à confronter la perspective phénoménologique proposée par M. Henry à l’approche médiévale, à la fois exégétique, théologique et philosophique d’Albert le Grand. Du point de vue de la manière de forger des concepts, d’autre part, il s’agit de confronter l’interprétation albertinienne du verset Jn 1, 3-4 et de la question de la vie dans le principe qu’elle implique aux sources philosophiques à partir desquelles elle s’élabore, qu’il s’agisse des théories physiques aristotéliciennes sur la vie naturelle qui est engendrée et se corrompt ou des conceptions néoplatoniciennes formulées notamment par le Liber de causis. L’hypothèse à partir de laquelle l’étude de ces deux textes johanniques est menée naît de la question suivante : comment Albert le Grand, par la méthode qu’il propose et la théorie de la vie qu’il forge au moyen d’arguments noétiques et ontologiques, offre-t-il une réflexion critique qui ouvre une alternative à la voie gnostique que semble indiquer M. Henry et lutte-t-il avec ardeur contre l’hypothèse d’une vie qui serait transposée dans le principe pour dénier la vie soumise à la génération et à la corruption ?
Metadaten zuletzt geändert: 05 Sep 2024 10:39